Si les Bleus semblaient mieux, ils n’étaient pas encore totalement remis de leur peine. Butant sur un excellent Andreas Wolff (16/49 à 33% d’arrêts), dans les buts de la Mannschaft, les Français avaient encore du mal à régler leurs automatismes en attaque. En première période, ils avaient déjà eu 31 tentatives, contre 20 pour les Germaniques (16-16).

C’était le moment pour Rémi Desbonnet d’endormir les tireurs adverses (14/30 à 47% d’arrêts). Grâce à une prestation majuscule, les Bleus ont pu prendre, pour la deuxième fois de la partie, les commandes de la rencontre (17-16, 31’, puis 18-20, 35’ et 22-20, 41’). Une tête qu’ils n’allaient plus lâcher, profitant par la même occasion des nombreuses pertes de balle des hommes d’Alfred Gislason (16 ballons perdus). « Je retiens que c’est une victoire qui a été longue à se dessiner, mais notre emprise a été de plus en plus grande à mesure que le match avançait. C’est de bon augure pour la suite », espérait Gille.

La suite, c’est la Suède. Un adversaire que la France retrouve pour la troisième fois consécutive à ce stade d’une compétition internationale. Lors des deux dernières rencontres, les Suédois s’étaient offert le chemin de la finale (32-26 au Mondial 2021 et 34-33 à l’Euro 2022). Tâche aux Bleus de ne pas connaître une troisième déconvenue.

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