[ Société ] Paris, Lyon, Marseille : un nouveau mode de scrutin adopté par l’Assemblée

Le mode de scrutin va changer pour les municipales à Marseille

L’Assemblée nationale a adopté hier soir la réforme PLM, modifiant en profondeur le processus électoral des prochaines élections municipales à Marseille, mais aussi à Paris et Lyon. À l’avenir, les électeurs marseillais devront glisser deux bulletins dans l’urne :

• un pour élire leurs conseillers d’arrondissement
• l’autre pour les conseillers municipaux

Ces derniers ayant la mission d’élire le futur maire.

Cette évolution vise à clarifier la gouvernance locale dans les grandes métropoles. 

Un débat qui divise les figures politiques locales

À Marseille, le maire Benoît Payan à publiquement félicité de cette décision, la qualifiant de "mesure de clarification démocratique". Il estime que cette réforme va permettre une meilleure lisibilité politique et une relation plus directe entre les électeurs et leurs élus.

À l’inverse, Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dénonce une réforme "inadaptée et précipitée", craignant une complexification du processus pour les citoyens et un affaiblissement des arrondissements.

Une réforme aux conséquences majeures pour les grandes villes

Ce changement de mode de scrutin marque un tournant pour les villes concernées. Les habitants devront s’habituer à un processus électoral différent, plus segmenté, mais aussi potentiellement plus représentatif.

L’objectif de cette réforme est d’assurer une représentation plus équilibrée des territoires, et de donner aux électeurs un rôle plus direct dans la désignation de leurs élus municipaux.