[Société] Le moustique tigre de retour dans le sud : alerte et mesures de prévention

À l’approche de l’été, les autorités sanitaires relancent la surveillance du moustique tigre (Aedes albopictus), particulièrement actif entre mai et novembre. Présent désormais dans de nombreux départements métropolitains, cet insecte est surveillé de près en raison de sa capacité à transmettre des maladies telles que la dengue, le chikungunya ou le Zika. 

Santé publique France appelle la population à éliminer systématiquement les eaux stagnantes, principal lieu de reproduction du moustique, et ce jusqu’à la fin novembre. Parallèlement, tous les professionnels de santé sont mobilisés pour signaler rapidement tout cas suspect de maladie tropicale à l’Agence régionale de santé (ARS). 

Si aucune épidémie n’est en cours en métropole, la vigilance est de mise. La Réunion connaît une épidémie majeure de chikungunya avec plus de 33 000 cas recensés depuis le début de l’année 2025. En Guadeloupe, la dengue circule activement. En métropole, la quasi-totalité des cas sont des cas importés. 

Les autorités recommandent plusieurs gestes de prévention : porter des vêtements amples et couvrants, utiliser des répulsifs cutanés et pour textiles, dormir sous moustiquaire imprégnée, et recourir à des insecticides ou ventilateurs, car le moustique tigre fuit les zones fraîches ou ventilées. 

La vigilance est particulièrement recommandée aux voyageurs se rendant dans les zones tropicales et au retour, en cas de symptômes comme fièvre ou douleurs articulaires.