[ Société ] Grève nationale : Le gouvernement Barnier face à une première épreuve

Face à la colère grandissante de la fonction publique, le gouvernement Michel Barnier devra gérer une mobilisation nationale prévue le 1er octobre

 

À peine formé, le gouvernement de Michel Barnier se prépare à affronter une vague de mécontentement croissante. La mobilisation gagne du terrain, notamment dans la fonction publique, avec un appel à la grève nationale qui a déjà rallié de nombreux secteurs, dont les cheminots.

Les syndicats d'enseignants, de fonctionnaires des finances publiques, des missions locales, ainsi que des chercheurs sont unanimes : tous se donnent rendez-vous dans la rue le 1er octobre. Leurs revendications sont claires : hausse des salaires, défense des services publics et abrogation de la réforme des retraites. Cet appel à la grève générale, principalement dans la fonction publique, est soutenu par SUD-Rail, qui se dit prêt à « enclencher la riposte » dans le secteur ferroviaire.

En plus des revendications salariales et de la contestation de la réforme des retraites, les cheminots protestent contre la « filialisation » du fret ferroviaire et des transports conventionnés, tels que les TER et Transiliens. La journée du 1er octobre s’annonce particulièrement perturbée dans les services publics, bien que l'ampleur exacte de la mobilisation reste à déterminer. Pour les cheminots, le préavis de grève débutera le 30 septembre à 19 heures et s'étendra jusqu'au 2 octobre à 8 heures, affectant potentiellement tous les services.