Les géants de la fast-fashion et les grands magasins ont vu la crise sanitaire mettre à mal leur modèle. Les enseignes comme Zara ou H&M, qui mettent de nouvelles collections en rayon chaque semaine, se retrouvent, après deux mois de fermeture en France, avec des stocks faramineux.
Même problème pour les grands magasins et centre commerciaux comme les enseignes Galerie Lafayette et Printemps, qui n’ont pas pu rouvrir leurs portes après le 11 mai. Pour se défaire de leurs stocks, ces groupes voudraient faire des promotions dès que possible, et plaident pour que les soldes d’été commencent le 24 juin, comme prévu avant le confinement.
Mais dans ce secteur de l’habillement français qui compte plus de 30.000 entreprises, l’enjeu n’est pas le même pour les magasins plus petits et multimarques. Eux préféreraient tenter de vendre leurs articles au prix marqué sur l’étiquette aussi longtemps que possible, et n’avoir à brader qu’à la fin de l’été, le 19 août.
En l'absence d'accord au sein de la branche, il reviendra au gouvernement de trancher. Fin-avril déjà, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, avait déclaré que "le 24 juin, c’est trop tôt” et s’était dit “ouvert à un décalage soit au début du mois de juillet, soit encore plus tard, après l'été". Mais finalement, il devrait choisir la date du 15 juillet, selon Les Echos ce mercredi. Les soldes dureraient 5 semaines, et l’annonce interviendrait lundi prochain, le 25 mai, continue le quotidien.
Déjà des ventes privées et des promotions
A la fin du confinement, la Fédération nationale de l’Habillement, qui représente quelques 40.000 magasins indépendants, recensait chez ses adhérents des stocks de 2,5 milliards d’euros, pour un chiffre d’affaires annuel de 12 milliards d’euros. Elle prévoit que le secteur, qui emploie directement plus de 100.000 personnes, perde 40% de ses ventes en 2020. [ ... ]
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Source: BFMTV.COM