[ Justice ] Peine alourdie en appel pour l’ex-agent accusé de revente de données sensibles

Une condamnation portée à sept ans de prison

L’ancien agent, déjà reconnu coupable en première instance, a vu sa peine alourdie. La cour d’appel a estimé que la cession de données issues de fichiers confidentiels à un réseau criminel constituait un abus de fonction d’une exceptionnelle gravité.
Selon les juges, ces informations vendues sur le darknet avaient le potentiel de mettre en péril non seulement des enquêtes en cours, mais aussi la sécurité de témoins et de personnes ciblées par des organisations criminelles.

Au centre de ce dossier, un individu présenté comme l’un des relais majeurs du trafic d’informations a lui aussi été condamné à sept ans de prison. Les investigations ont mis en évidence un système bien organisé, visant à monnayer des données hautement sensibles auprès de narcotrafiquants.

Les magistrats ont rappelé que ces fuites auraient pu faciliter des représailles, voire des assassinats, dévoilant des identités ou des mouvements d’équipes opérationnelles.

Pour la cour, ce dossier illustre les dérives possibles lorsque des agents trahissent leur mission première : protéger l’État et les citoyens.
Au-delà de la sanction, la décision entend rappeler la nécessité absolue de préserver l’intégrité des services de renseignement et la confidentialité des fichiers auxquels ils ont accès.