[ Société ] Ligne très haute tension Fos–Jonquières : la CNDP prône des alternatives plus respectueuses de l’environnement
La Commission nationale du débat public recommande d’examiner des solutions alternatives à la ligne très haute tension entre Fos-sur-Mer et Jonquières-Saint-Vincent, dont l’enfouissement, pour limiter l’impact sur la biodiversité et accompagner la transition énergétique.
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Une recommandation claire de la CNDP
La Commission nationale du débat public (CNDP) a rendu son avis concernant le projet de ligne très haute tension reliant Fos-sur-Mer à Jonquières-Saint-Vincent. L’autorité indépendante préconise d’examiner des solutions alternatives pour réduire l’impact écologique d’un tel chantier.
Parmi les pistes envisagées figure l’enfouissement de la ligne électrique. Si cette solution représente un investissement plus important, elle pourrait limiter les atteintes à la biodiversité et préserver davantage les paysages de la région.
La CNDP invite également les porteurs du projet à mieux définir les besoins électriques réels et à articuler ces travaux avec les objectifs de décarbonation de la zone de Fos-Berre, haut lieu industriel nécessitant une transition vers des énergies plus durables.
Le gestionnaire du réseau, RTE, dispose de trois mois pour apporter une réponse aux recommandations de la CNDP. Bien que non contraignantes, ces préconisations pourraient influencer la suite du projet et nourrir le débat public autour de la transition énergétique et des aménagements futurs dans le sud de la France.