[ Société ] Fos-sur-Mer : la relance de la production sidérurgique repoussée à décembre après l’incendie du 8 octobre

Les réparations avancent lentement sur le site industriel, où les équipes d’ArcelorMittal s’organisent entre activité réduite et chômage partiel, tandis que certaines commandes sont redirigées vers d’autres usines du groupe.

 

À Fos-sur-Mer, les équipes d’ArcelorMittal devront encore patienter avant de voir redémarrer leur aciérie. Depuis l’incendie survenu le 8 octobre, la production est totalement à l’arrêt. Le groupe a confirmé que la remise en route des installations ne pourrait pas intervenir avant le début du mois de décembre, en raison de réparations techniques complexes et de délais d’approvisionnement pour certaines pièces essentielles.

En attendant, l’organisation du travail a dû être repensée. Les salariés alternent entre activité, congés et chômage partiel, selon les besoins des différents secteurs du site. La cokerie, elle, poursuit son activité, garantissant une continuité minimale de la production énergétique et du maintien des compétences sur place.

Pour limiter l’impact sur les clients, certaines commandes ont été transférées vers d’autres sites du groupe, situés dans l’Hexagone ou à l’étranger. Une mesure temporaire qui permet de préserver les engagements commerciaux tout en donnant le temps nécessaire aux équipes techniques de Fos pour sécuriser et remettre en état les installations.

Ce redémarrage progressif est très attendu sur le territoire, où l’usine représente un acteur économique clé. L’épisode souligne la fragilité des grandes installations industrielles face aux incidents techniques, mais aussi la capacité d’adaptation des équipes locales.

La direction, de son côté, se veut rassurante et affirme que tout est mis en œuvre pour un retour à la normale avant la fin de l’année, dans les meilleures conditions de sécurité.