[ POLITIQUE/FINANCE ]Les grands projets voirie à Arles : le carrefour de la Croisière en fin d'année, Stalingrad en réflexion

31 mars 2023 à 11h28 par laprovence.com Rios

[FINANCE]Les grands projets voirie à Arles:le carrefour de la Croisière en fin d'année
Crédit : C.V

La Ville d'Arles accélère encore sur la voirie avec 8,8 M€ investis en 2023 et deux projets sont notamment étudiés.

Pas évident, aux heures de pointe, de bifurquer vers le boulevard Emile-Combes quand on arrive des Lices. Ce carrefour de la Croisière va être repensé, dans l'idée de fluidifier le trafic, avec un chantier qui doit commencer en fin d'année. "C'est budgété, c'est dans le contrat départemental qui se termine en 2024. Il faut quelque chose qui soit aussi facile à l'usage, parce que les Lices, on les bloque souvent", explique Mandy Graillon. Les dernières études doivent permettre de trouver la meilleure formule pour ce carrefour à grand passage.

Du côté de l'avenue de Stalingrad, cette entrée nord de la ville doit aussi être refaite. Cet axe, connu pour être accidentogène avec cette longue ligne droite où certains automobilistes appuient trop fort sur le champignon au mépris de la sécurité des piétons, doit être totalement repensé. La réflexion est ouverte, mais un tel chantier ne va pas se faire en un claquement de doigts. "Une avenue comme Stalingrad, c'est une évidence qu'il faut la refaire. Mais entre le moment où on commence à y réfléchir et le moment où elle sera refaite, il faut au minimum quatre ans. Ce sont des études énormes, un budget très conséquent, des consultations du quartier...", détaille la deuxième adjointe, déléguée à la voirie. Mais Stalingrad est bien "une priorité", et il ne s'agit pas de boucher quelques trous et de remettre un peu d'enrobé par-ci par-là. Non, la réflexion est plus globale, avec l'intégration de différents types de mobilité.

"Est-ce qu'on arrive à mettre un bus avec une voie réservée ? Ce type de question se pose. Il faut que ça coïncide avec certains appels à projet de l'État, de la Région. C'est un projet qu'on a en tête, sur lequel on travaille, mais cela prend beaucoup plus de temps que de remettre un coup de bitume sur un trottoir", observe Mandy Graillon. Qui rappelle la complexité de la tâche des agents du service voirie. "Ils sont obligés de gérer l'extrême urgence, le trou à boucher dans la voirie, jusqu'à l'avenue Stalingrad. Ils ne chôment pas ! Ce n'est pas tout de mettre du budget, il faut aussi de la matière grise pour porter tout ça. Même ce qui est externalisé, comme tout ce qui est bitume, il faut écrire les marchés publics, les passer, suivre les prestations réalisées... Et il y a beaucoup de projets en même temps !"