[ POLITIQUE - ARLES ] Vœux 2024 à Arles : Patrick de Carolis se projette "dans un avenir serein"

26 janvier 2024 à 15h38 par Laurent Rugiero /laprovence.com

[ POLITIQUE - ARLES ] Vœux 2024 à Arles : Patrick de Carolis se projette "dans un avenir serein"
Crédit : V.F

Le maire d'Arles a présenté ses vœux hier. L'occasion pour lui d'annoncer les réalisations programmées pour amplifier le changement à l'œuvre depuis le début de son mandat.

C'est un Patrick de Carolis enfin remis d'une absence de plus d'un mois en raison d'une infection pulmonaire qui a présenté ses vœux, hier à la salle des fêtes. Face à un auditoire d'environ 400 personnes, parmi lesquelles de nombreux élus, la sous-préfète de l'arrondissement d'Arles mais aussi la préfète de police des Bouches-du-Rhône, le maire d'Arles a souhaité que "chaque Arlésienne, chaque Arlésien puisse se projeter et construire l'avenir, jour après jour, avec nous. Ce sont des voeux sincères et profonds, parce que c'est ce à quoi nous travaillons, au sein de la municipalité, tous les jours avec une énergie qui ne faiblit pas".

Mêlant bilan et prospective, comme le commande l'exercice, le propos de Patrick de Carolis s'est voulu fier du travail accompli et volontariste en ce qui concerne l'avenir. "C'est peu de le dire, mais nous travaillons intensément à rénover notre territoire", a appuyé le maire en introduction. Une ambition qui a déjà coûté 56 millions d'euros, "soit 36 % de plus que les trois dernières années de la mandature précédente", a glissé Patrick de Carolis avant de détailler les prochaines réalisations qu'ambitionne sa majorité pour la ville.

Avec 108 millions d'euros de dettes, Arles figurait il y a quatre ans parmi les dix cités les plus endettées de France. Désormais, nous sommes à 97 millions d'euros et le désendettement va se poursuivre jusqu'à la fin de ce mandat. Avec un atterrissage autour de 88 millions d'euros. Nous aurons alors désendetté la ville de millions d'euros.

Patrick de Carolis

De grands projets se dessinent aux Minimes et aux Papeteries Etienne

Dans le prolongement de la réhabilitation de l'ancien collège Mistral, qui va mixer activités médicales et associatives avec une offre de logements en centre-ville, et en attendant le déménagement de l'office de tourisme dans les murs de la Bourse du travail, le grand programme urbain qui va changer le visage de la ville est celui des Minimes, sur la route de Pont de Crau. "Ce projet ouvrira une nouvelle page de notre histoire, dans le prolongement de Luma, de MoPa et de l'IUT des métiers de l'informatique et de la communication, le label Arles créative va prendre là, tout son sens", veut croire Patrick de Carolis. Cet éco-quartier doit accueillir un véritable campus, de nouvelles entreprises du numérique et de l'image créative et des logements.

Le maire a également évoqué les Papeteries Étienne, à Trinquetaille : "Nous sommes en train d'achever la phase administrative, dès cette année, nous pourrons proposer 16 000 hectares de terrains à de nouvelles entreprises. Elles sont déjà nombreuses à considérer désormais Arles comme une ville attractive et pleine d'avenir".

Voirie, propreté et habitat, des chantiers pour améliorer le cadre de vie

En matière de cadre de vie, Patrick de Carolis veut montrer l'image d'un maire volontaire. Le film projeté lors de la cérémonie d'hier l'a illustré en rappelant, notamment, les 50 kilomètres de routes réhabilités, les 12 kilomètres de trottoirs refaits, des réseaux d'assainissement entièrement remplacés, les deux déchèteries modernisées et agrandies, les 2 500 points d'éclairage changés, un parking de près de 300 places en construction...

Si le Département a beaucoup aidé la Ville par le biais d'un "contrat d'investissement historique", le maire s'est arrêté sur le plan Coeur de ville, signé avec l'État. "Ce plan, signé par mon prédécesseur, nous l'avons continué, restructuré et surtout amplifié, a assuré Patrick de Carolis. Ainsi, nous avons signé en 2023 avec l'État un nouveau contrat, Coeur de ville 2, qui porte notre ambition à 54 millions d'euros d'investissements et nous permettra surtout d'élargir les travaux jusqu'aux entrées de ville."

Après la place Wilson, le parvis des arènes, après la rue Voltaire, la rue du 4-Septembre, la rue Saint-Julien, la Cavalerie et ses tours, après la fontaine Amédée-Pichot, qui va faire peau neuve, les travaux vont être étendus au quartier de la gare, à l'avenue Stalingrad et à Fourchon.

L'embellissement de l'espace public s'accompagne d'une volonté d'améliorer la propreté des rues. "Nous investissons dans du matériel, nous réorganisons les services pour un travail de proximité réel, a détaillé Patrick de Carolis. Jusqu'à présent, certains quartiers comme Trinquetaille ou Monplaisir, ou d'autres encore, n'avaient même pas d'équipe affectée. Désormais, chaque quartier aura son équipe dédiée et responsable. Et pour cela, nous embauchons de nouveaux agents déployés dans tout le grand Arles, les effectifs affectés à la propreté vont atteindre un niveau inégalé depuis trente ans !"

Enfin, "l'enjeu pour les années à venir est aussi de réparer et rénover les logements de nos quartiers", a indiqué le maire, avant de préciser : "Je pense ici à l'action que nous allons mener avec le bailleur social Vilogia, qui s'est engagé à investir 20 millions d'euros à Griffeuille, je pense également à 13 Habitat, dont la présidente Nora Préziosi m'a assuré de sa volonté de réaliser 25 millions d'euros de travaux sur son parc de logements au Trébon, je pense enfin à Barriol où nous allons pouvoir cette année commencer à présenter à la population les grandes lignes du projet Anru, qui mobilisera plus de 110 millions d'euros et qui changera à terme, le visage de ce quartier."

 

Source: Laprovence.com