[ FAIT DIVERS ] Béluga dans la Seine : l'animal est mort à son arrivée à Ouistreham

10 août 2022 à 16h02 par sarah Rios

[ FAIT DIVERS ] Béluga dans la Seine : l'animal est mort à son arrivée à Ouistreham

Quelques heures seulement après avoir été sorti de la Seine, le béluga est mort. Le cétacé a été euthanasié à son arrivée à Ouistreham, annonce la préfecture du Calvados. Une autopsie va être pratiquée.

 

Quelques heures seulement après avoir été sorti de la Seine, le béluga est mort, annonce la préfecture du Calvados ce mercredi sur Twitter. Le cétacé a été euthanasié à son arrivée à Ouistreham dans le Calvados, où il devait rester trois jours avant d'être relâché dans la mer. "Malgré une opération inédite de sauvetage du béluga, nous avons la tristesse de vous annoncer le décès du cétacé", écrit la préfecture. 

 

"Les vétérinaires ont constaté une dégradation de son activité respiratoire", explique la vétérinaire Florence Ollivet Courtois dans une vidéo publiée par la préfecture du Calvados sur Twitter. "La souffrance était évidente pour cet animal. Nous avons estimé qu'il n'était pas pertinent de le relacher et nous avons procédé à l'euthanasie", précise-t-elle.

Le béluga sera autopsié, annonce la préfecture du Calvados dans un communiqué. Cette autopsie va être menée au laboratoire départemental d’analyses du Calvados, près de Caen.

Sorti de la Seine après une opération périlleuse qui a duré toute la nuit, le béluga a été placé à l'arrière d'un camion qui a pris à l'aube la route de Ouistreham à 6h30 du matin. Ce mercredi matin, la préfecture de l'Eure parlait déjà d'un "pronostic mauvais" concernant l'animal.    

"Nous sommes effondrés"

"Nous sommes effondrés de cette issue tragique que nous savions fort probable", réagit sur Twitter Sea Shepherd. "C'est la mort dans l'âme que nous annonçons que le béluga n'a pas survécu à la translocation qui était risquée, mais indispensable pour donner une chance à un animal autrement condamné", écrit l'ONG.     

"Nous remercions infiniment tous ceux qui ont oeuvré à cette mobilisation sans précédent : pompiers, soigneurs, bénévoles, sympathisants, et la sous-préfète de l'Eure", termine-t-elle.