[ ECONOMIE - NÎMES METROPOLE ] Vers une baisse de la taxe des ordures ménagères
En juillet, le coût d’une tonne incinérée devrait diminuer de moitié. En conséquence, l’élue d’opposition de Nîmes métropole, Sylvette Fayet, demande une baisse de la Teom.
3 avril 2024 à 12h37 par Coralie Mollaret /Objectifgard
Les poubelles, ça coûte cher. Ce n’est plus un secret. Et il y a deux ans, Nîmes métropole augmentait sa taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Une fois n'est pas coutume, le nouveau contrat pour la gestion de l’incinérateur - raflé par la multinationale Véolia - pourrait soulager le porte-monnaie de certains habitants des communes membres du Sitom Sud Gard. Le syndicat intercommunal chargé du traitement des déchets composé de 80 communes.
« En juillet, le prix de la tonne incinérée passera de 98 € à 40 € », rappelle Sylvette Fayet, élue d’opposition communiste de la ville de Nîmes et de Nîmes métropole. La cause ? « L’emprunt pour la construction de l’incinérateur est payé », relève l’élue communiste. « Il y a aussi une valorisation de l’énergie avec la revente d’électricité », complète un autre élu.
« Quand il y a des hausses de tarifs, on le répercute sur l'usager. Alors quand il y a une baisse, il faudrait aussi la répercuter sur les foyers », insiste l’édile. Le président Les Républicains de Nîmes métropole, Franck Proust, n’a pas fermé la porte à cette idée. « Avant la fin de la mandature - soit 2026 -, on veut réduire la taxe de la TEOM (Taxe d'enlèvement des ordures ménagères) », a promis Franck Proust, le mois dernier lors d’une conférence de presse relative au traitement des déchets végétaux.
« Le problème, c’est que l’on ne sait pas quand, ni combien », poursuit Sylvette Fayet. Cette baisse serait d’autant plus opportune que selon Nîmes métropole, les Nîmois jettent moins de déchets dans les poubelles noires au profit du tri. En décembre, soit trois mois après la mise en place de la réforme de la collecte, l'Agglo enregistrait une baisse de 20 % des ordures ménagères et une hausse de 15 % du tri par rapport à 2022. Un comportement plus vertueux qui mériterait, pourquoi pas, d’être récompensé.
Coralie Mollaret