[ CULTURE ] Les traditions arlésiennes mises à l'honneur dans le nouveau téléfilm Meurtres à Arles sur France Télévisions

31 octobre 2023 à 10h22 par Laprovence.com Rios

[CULTURE] Les traditions arlésiennes à l'honneur dans le nouveau téléfilm Meurtres à Arles sur Fr TV
Crédit : pdn

Les traditions arlésiennes mises à l'honneur dans le nouveau téléfilm Meurtres à Arles sur France Télévisions

 

"Je pense que la diffusion du film va mettre encore plus en lumière la ville d’Arles". Julie Sassoust est l’une des protagonistes du nouveau téléfilm Meurtres à Arles, s’ajoutant à la collection des autres histoires policières de France Télévisions. Alors que le mystère reste (presque) entier quant à l’intrigue du film, la comédienne se livre sur le tournage, sa découverte des traditions locales et sa capelado livrée au Trophée des As.

 

Dans le cadre du film "Meurtres à Arles", vous avez présenté la capelado du Trophée des As, comment avez-vous vécu ce moment ?

C’était très impressionnant puisque j’avais appris la veille pour le lendemain que j’allais présenter la cérémonie du Trophée des As. Je me suis entretenue avec les organisateurs, concernant notamment le déroulement de celle-ci puisque je n’avais jamais assisté à ce genre de cérémonie.

Pour moi, il était essentiel que je sois tenue informée de la procédure puisque la capelado est très importante et doit être faite correctement, comme le veut la tradition. Nous avons été chaleureusement accueillis par les personnes en charge de la cérémonie, qui nous ont gracieusement offert des costumes et de nombreuses informations. Ils nous ont accueillis à bras ouverts, avec beaucoup de gentillesse et de bienveillance. De par la présentation de ce début de cérémonie, j’ai également rencontré la Reine d’Arles et ses demoiselles d’honneur. Donc, malgré le stress, j’étais surexcitée de pouvoir participer à ce moment.

 

Après la capelado, vous endossez le rôle de Dorothée, que vous incarnez dans le téléfilm, vous obligeant, devant le public, à jouer micro coupé. Ce moment était-il déstabilisant ?

Je dirais que c’était délicat car je devais à la fois présenter la cérémonie mais aussi être directement dans mon rôle. C’était tout un travail à ce niveau-là parce que nous n’avions pas beaucoup de prises, la cérémonie se déroulant une fois et devant 6 000 personnes. Mais je m’étais conditionnée. Au niveau du public, je pense que tout le monde n’avait pas eu l’information, même si celle-ci avait été relayée à un maximum de personnes. Le tout était de garder une certaine concentration.

 

La capelado est une cérémonie très codée, avec parfois des mots et des noms inconnus aux personnes qui n’ont pas connaissance de ces traditions. Cette ouverture vous a-t-elle demandé une préparation en amont ?

Oui. Les organisateurs m’ont très bien expliqué la procédure et de mon côté, je me suis assez bien renseignée, notamment sur la prononciation de certaines associations. En tant qu’acteur, on doit s’habituer aux situations en toutes circonstances. Au final, j’étais plus surexcitée mais en effet, il y avait une certaine préparation la veille et le matin même. Mais les personnes étaient adorables et c’était très généreux de leur part de nous accueillir au sein de cette cérémonie d’Arles. On a été très bien encadré et on les remercie chaleureusement parce que ça a été fait dans de superbes conditions.

 

Connaissiez-vous ces traditions auparavant ? Y êtes-vous sensible ?

Je suis actuellement en tournage à Saint-Laurent-d’Aigouze pour le tournage de la série Ici tout commence. La plupart de l’année, je suis sur ce territoire donc j’ai connaissance de toutes ses traditions. Après, je sais qu’en fonction de la localité, cela varie. Je ne suis pas la mieux placée pour en parler mais effectivement, ces traditions ne me sont pas étrangères et ce film est toute la suite logique de cette expérience-là, qui était déjà un peu acquise à Saint-Laurent-d’Aigouze.

 

Et que vous évoque la Camargue ?

Je viens de Bordeaux, j’habite à Paris mais je travaille beaucoup dans le Sud-Est. J’ai totalement découvert la Camargue avec ces deux tournages, notamment avec Ici tout commence mais aussi avec Meurtres à Arles. Je ne connaissais pas du tout ce territoire et aujourd’hui, je suis ravie de pouvoir tourner dans ce cadre-là et ces conditions. On retrouve des valeurs et des principes très forts dans le Sud-Est. L’accueil est chaleureux, les personnes généreuses et nous avons tout de suite l’impression de faire partie de cette famille-là. Professionnellement mais aussi personnellement, c’est très enrichissant et agréable de découvrir les traditions spécifiques à chaque ville, comment elles fonctionnent et s’ancrent au sein de chaque famille.

On m’expliquait qu’elles étaient apprises dès le plus jeune âge. C’est formidable car même pour les plus jeunes, grandir dans cette ambiance apporte des valeurs et des principes très forts. C’est aussi la garantie du maintien d’un lien très fort avec la ville, ses habitants et forcément, sa propre famille. C’est beau et je regarde ça avec les yeux d’une petite fille.

 

Vous tournez tout le mois d’octobre pour le bien du téléfilm. Que pensez-vous de l’intrigue ?

Elle me plaît beaucoup. Au sein du téléfilm, j’ai un rôle assez intéressant. Et de par mon métier et ce tournage, je découvre toujours de nouvelles personnes, de nouvelles traditions, de nouveaux lieux. Cela m’enrichit beaucoup personnellement parce qu’avant d’arriver sur le tournage, j’ignorais, par exemple, la tradition de la Reine d’Arles et à travers ce film, j’ai eu connaissance de cette culture. C’est très intéressant mais aussi primordial pour un tournage dont l’intrigue tourne autour de cette traditionnelle élection et du meurtre qui va s’en suivre.

Le tournage se passe à merveille et je pense que la diffusion du film va mettre encore plus en lumière la ville d’Arles. C’est une occasion pour le public de les découvrir, également à travers des images magnifiques, tournées lors de la cérémonie du Trophée des As.

 

Il y a plusieurs années, sous les traits d’Olga et le temps d’une intrigue, vous avez collaboré avec France Télévisions pour la série "Plus belle la vie". Depuis, vous tournez pour TF1, notamment pour la série "Ici tout commence", dans le rôle d’Anaïs. Tourner ce téléfilm est-il un retour aux sources ?

J’étais heureuse de pouvoir retravailler avec France Télévisions. Ces chaînes-là et leurs productions offrent au public un contenu très qualitatif.

Bien sûr, je suis autant ravie que quand je travaille avec TF1, depuis trois ans maintenant, mais pouvoir jongler entre les deux, c’est vraiment enrichissant pour moi et très positif.