[BASKET ] Monaco échoue face à Fenerbahçe en finale de l’Euroligue

L’AS Monaco ne sera pas le second club français à inscrire son nom au palmarès de la prestigieuse Euroligue. Opposée à Fenerbahçe en finale, dimanche 25 mai à Abou Dhabi, la Roca Team a été dominée (70-81) par les Turcs, plus solides dans les moments-clés. Pour sa première finale européenne, le club du Rocher n’a pas su résister à la pression ni à la puissance du collectif stambouliote. 

Une entame prometteuse, un souffle court 

Portée en début de match par deux tirs à trois points de Mike James, Monaco avait pourtant bien commencé la rencontre. Le meneur américain, meilleur marqueur de l’histoire de l’Euroligue, semblait prêt à décrocher enfin ce titre qui manque à son immense carrière. À la mi-temps, l’écart n’était que de deux points en faveur de Fenerbahçe (33-35), et rien ne paraissait encore joué. 

Mais au retour des vestiaires, les Monégasques ont flanché. Moins incisifs, dominés au rebond offensif et en difficulté dans l’adresse, ils ont vu les Turcs prendre le large. Un 11-0 en début de quatrième quart-temps a définitivement creusé l’écart et scellé le sort de la rencontre. 

Les efforts d’Alpha Diallo et Matthew Strazel n’ont pas suffi 

Alpha Diallo a été le Monégasque le plus en vue avec 19 points, tentant jusqu’au bout de maintenir les siens dans le match. Matthew Strazel (13 points) a également répondu présent, mais cela n’a pas suffi face à une formation turque mieux armée collectivement et tactiquement. 

Fenerbahçe triomphe, Jasikevicius entre dans l’histoire 

Fenerbahçe remporte ainsi sa deuxième Euroligue, après celle de 2017. Le club turc a su imposer son rythme et faire parler son expérience du très haut niveau. Sur le banc, Sarunas Jasikevicius signe un exploit personnel en devenant le quatrième entraîneur à soulever le trophée après l’avoir gagné comme joueur. Une performance qui souligne sa stature dans le basket continental. 

La France attend toujours un successeur à Limoges 

Malgré cette nouvelle tentative, le CSP Limoges reste à ce jour le seul club français titré en Euroligue, en 1993. Pour Monaco, il faudra digérer cette désillusion, tirer les leçons d’une campagne réussie mais incomplète, et espérer revenir plus fort lors des prochaines éditions.