Nîmes Olympique : un tournant historique sous pression

Après des années de tensions et d’instabilité, une page se tourne au Nîmes Olympique. Rani Assaf se retire de la gestion sportive du club, laissant place à l’association présidée par Yannick Liron. Mais l’heure n’est pas au répit : l’avenir du club est suspendu à une course contre la montre pour éviter une relégation administrative.

Modifié : 9h40 par
sarah Rios














C’est une étape décisive pour le Nîmes Olympique : Rani Assaf, figure controversée à la tête du club depuis plusieurs saisons, abandonne la gestion sportive. Cette décision marque la fin d’une ère marquée par les turbulences et les désillusions. Désormais, c’est l’association dirigée par Yannick Liron qui prend les rênes, avec une mission aussi noble qu’urgente.


Le nouveau comité directeur se retrouve immédiatement confronté à un défi de taille : réunir un budget de 1,5 million d’euros en moins de 24 heures. À défaut, le club pourrait être relégué administrativement en Régional 1, une chute vertigineuse qui mettrait en péril son avenir.


Un appel au mécénat a été lancé auprès des entreprises locales pour réunir la somme nécessaire. Parallèlement, les collectivités territoriales sont attendues au rendez-vous pour soutenir cet ultime effort. C’est un véritable élan de solidarité que le club appelle de ses vœux, dans une dernière tentative pour sauver ce qui peut encore l’être.


Le Nîmes Olympique joue sa survie. Plus qu’un enjeu sportif, c’est une question d’identité pour un club centenaire, enraciné dans la ville et son histoire.