[ Politique ] Chute du gouvernement Bayrou : une crise politique aux répercussions nationales

Chute du gouvernement de François Bayrou : retour sur le vote de confiance perdu, les réactions politiques à Nîmes et Arles, et les rassemblements populaires dans le Sud.

Modifié : 10h43 par
Camille .

Un vote sans appel à l’Assemblée nationale


Sans surprise, le gouvernement de François Bayrou est tombé hier soir à l’Assemblée nationale. Avec seulement 194 voix pour la confiance contre 364 oppositions, l’exécutif n’a pas résisté à la pression politique grandissante. Une page se tourne, marquée par un rejet clair de la ligne gouvernementale.


Du côté de la droite, la sanction est sévère. Jean-Paul Fournier, maire LR de Nîmes, n’a pas mâché ses mots, parlant d’« une situation politique pitoyable ». À gauche en revanche, l’ambiance est tout autre. Les responsables politiques saluent ce qu’ils considèrent comme une victoire populaire, portée par la mobilisation citoyenne.


Dans les rues de Nîmes, Arles et Saint-Martin-de-Crau, plusieurs centaines de personnes se sont réunies hier soir. Ces rassemblements festifs ont pris des allures de célébration, symbolisant un soulagement partagé par une partie de la population. Entre slogans et applaudissements, la chute du gouvernement a donné lieu à une soirée marquée par un fort élan collectif


François Bayrou doit remettre, dans la journée, sa démission ainsi que celle de son gouvernement. L’Élysée se prépare désormais à une nouvelle phase politique, dont les contours restent encore incertains. L’instabilité actuelle ouvre la voie à de nouvelles alliances et à des stratégies de recomposition pour tenter de retrouver une majorité solide.