Chaleur accablante : sur les chantiers, les ouvriers s’adaptent comme ils peuvent

Alors que les températures atteignent des sommets dans le sud du pays, les conditions de travail deviennent éprouvantes, notamment sur les chantiers. À Nîmes, Arles ou Istres, le thermomètre frôle les 40°C. Face à cette chaleur écrasante, les ouvriers du BTP redoublent d’ingéniosité pour tenir le coup.

Modifié : 10h04 par
sarah Rios

Il fait très chaud ce vendredi dans le sud : 36°C à Arles, 37°C à Istres et jusqu’à 38°C à Nîmes. Météo France annonce la poursuite de ces fortes chaleurs au moins jusqu’à lundi, avec un pic attendu dès demain.


Une situation difficile à supporter, en particulier sur les chantiers où les ouvriers sont exposés en plein soleil, sans ombre ni fraîcheur possible. Jeff, agent de sécurité sur des sites en construction, confie : « On essaie de s’adapter comme on peut, on se met à l’ombre dès que c’est possible, on boit beaucoup d’eau… mais on n’a pas toujours le choix. » (extrait sonore, 34 secondes).


Dans ce contexte, les conditions de travail sont non seulement éprouvantes mais potentiellement dangereuses. À noter qu’en cas de canicule, des dispositifs existent : les arrêts de travail liés à la chaleur peuvent ouvrir droit à une indemnisation spécifique pour les salariés du secteur du BTP.


Pour les professionnels du bâtiment, la priorité reste de protéger la santé des équipes, quitte à ralentir certains chantiers en attendant un peu de répit météorologique.