[ justice ] Un dossier désormais entre les mains de la justice nationale : une enquête sous haute tension

Le dossier a été transféré au parquet de Paris ainsi qu’à la juridiction nationale spécialisée contre la criminalité organisée.

Modifié : 11h05

Une enquête confiée aux services les plus spécialisés


Le transfert du dossier vers la juridiction nationale contre la criminalité organisée marque un tournant majeur. Cette réorientation témoigne de la gravité des faits et de la nécessité de mobiliser des moyens renforcés. Les enquêteurs s’orientent vers un crime d’intimidation, compte tenu du rôle public du frère de la victime, Amine Kessaci, figure reconnue pour son engagement contre le narcotrafic et les violences qui minent plusieurs quartiers. Malgré l’intensité des investigations, aucune interpellation n’a encore eu lieu. Près d’une trentaine d’enquêteurs restent mobilisés jour et nuit pour retracer les circonstances exactes du drame et identifier les commanditaires potentiels.


 


Les obsèques de Mehdi Kessaci se sont déroulées hier, à Marseille, dans un cadre volontairement restreint. La cérémonie, tenue dans la plus stricte intimité, s’est déroulée sous une surveillance policière notable afin d’assurer la sécurité de la famille. Amine Kessaci et ses proches sont désormais placés sous protection des forces de l’ordre. Une mesure exceptionnelle mais jugée indispensable au regard des risques potentiels.


 


Dans ce contexte de tension et d’inquiétude, les ministres de l’Intérieur et de la Justice se rendront demain à Marseille. Leur déplacement vise à réaffirmer le soutien de l’État, à suivre de près l’évolution de l’enquête et à rappeler les engagements pris contre les réseaux criminels. Ce drame ravive le débat sur les moyens alloués à la lutte contre la criminalité organisée et sur la protection des militants exposés en première ligne.